Augmentation mammaire

poitrine femme qui va recourir à une augmentation mammaire

L’augmentation mammaire par implants s’adresse à la fois aux femmes ayant une poitrine sous-développée et à celles qui ont perdu leur glande à la suite d’une grossesse ou d’une perte de poids. Elle consiste à introduire par un petit orifice (situé sous le sein, sous l’aréole ou au creux axillaire) une prothèse placée soit sous votre glande ou sous votre muscle pectoral.

Ces prothèses peuvent être remplies de solution saline ou de silicone. Une bonne évaluation de votre condition vous permettra, après discussion avec Dre Bernier, de déterminer quelle sera la voie d’accès, le site d’implantation, le type et le volume de prothèse correspondant le mieux à vos attentes.

Il faut également comprendre que votre démarche ne s’arrête pas au jour de la chirurgie : vous prenez ainsi la responsabilité de bien écouter par la suite les directives de votre médecin et vous vous engagez à des examens périodiques.

Où faire l’incision pour l’augmentation mammaire ?

Les sites les plus fréquents sont la région périaréolaire, le pli inframammaire et dans le creux axillaire. Les incisions ont leurs particularités.

  • Périaréolaire: Il s’agit d’une zone où la peau mince donne une cicatrice fine et peu visible puisque située dans une zone de transition naturelle de la couleur. Elle permet également une juxtaposition supérieure de tissus, ce qui diminue le risque d’exposition de l’implant. 
  • Axillaire: recherchée par celles qui se refusent d’avoir une cicatrice sur le thorax, l’incision guérit bien et laisse peu de traces. Toutefois, elle présente certains inconvénients : chirurgie plus longue, difficulté occasionnelle d’accès à un vaisseau qui saigne avec le risque de devoir procéder à une contre-incision, risque supérieur d’altérer la sensibilité de l’aréole et de la face interne du bras ainsi que la position parfois un peu trop haute des prothèses par rapport aux seins.
  • Sous le sein: C’est le site classique, car la cicatrice est relativement bien camouflée dans le pli naturel sous le sein. Cependant, la cicatrice est en général de moins belle qualité qu’à l’aréole ou en axillaire, et est également la plus visible pour un conjoint.
  • À l’ombilic (TUBA): Site de plus en plus populaire car il ne laisse qu’une petite cicatrice entre 12 h et 6 h dans l’ombilic. Selon certains articles, il y a également les avantages d’être moins douloureux, d’un moindre risque d’infection et d’hématome ainsi que de formation d’une coque dure (contracture capsulaire).

À noter que le site influence peu ou pas le risque de perte de sensibilité qui semble plutôt attribué à d’autres facteurs : technique utilisée, grosseur des implants, variations anatomiques.

Où placer les implants mammaires ?

Deux positions sont possibles : sous la glande ou sous le muscle.

  • Derrière le muscle pectoral : Habituellement nécessaire lorsqu’on utilise des implants qui pourraient être trop visibles (petites vagues) ou palpables sous une glande et une épaisseur de peau limite (moins de deux centimètres).
    Le muscle recouvre la position supérieure de l’implant et donne au repos une transition plus douce et naturelle entre le thorax et le sein.
    Il est à noter qu’une utilisation des pectoraux occasionne une mobilisation visible des prothèses mais qui s’avère toutefois bénéfique en diminuant le risque de contracture capsulaire. Lorsque vos propres seins auront tendance à baisser avec l’âge, il pourrait apparaître un double contour puisque les prothèses resteront sous le muscle en position haute.
     

    Toutefois dans certains cas, la force du muscle pectoral pourrait accélérer la descente inféro-latérale de l’implant.

  • Derrière la glande mammaire (devant le muscle) : Pour cette position, il est possible d’utiliser l’anesthésie locale et, de préférence, des implants en silicone. Le sein a une apparence plus ronde à son pôle supérieur, mais avec le temps, l’implant et le sein auront tendance à baisser ensemble, ce qui peut s’avérer plus naturel avec les années.

Implants de silicone ou salins?

Les implants mammaires, quoique très sophistiqués, ne pourront jamais imiter avec exactitude le tissu mammaire. Il faut en être consciente et en accepter les limites et complications spécifiques aux implants telles que durée de vie limitée, ruptures et durcissement des seins. En effet, ils ne sont pas permanents, car ils subissent un vieillissement qui nécessitera un remplacement futur (environ 10 à 15 ans). Un phénomène de rejet s’observe également dans un petit nombre de cas. On observe alors un durcissement du sein. Finalement, pour chaque année qui suit la chirurgie, 1 % de ces implants vont se rompre prématurément.

Pour savoir quels implants conviendront pour votre augmentation mammaire, veuillez consulter notre article de blogue.

Vous avez besoin de plus d’informations ?

Contactez-nous si vous avez des questions ou pour une consultation avec Dre Bernier, à Montréal, Sherbrooke ou Val-d’Or.

Elle discutera avec vous de vos attentes et de la manière la plus réaliste de les atteindre.